En bordure de la rivière Aube, à quelques lieues de la Côte-d’Or  et à l’Ouest du canton d’Arc-en-Barrois, Dancevoir se blottit dans un écrin serti d’un patrimoine  architectural tout à fait remarquable de l’époque Renaissance. Si cette période -que l’on imagine prospère- est bien lointaine, il est aujourd’hui évident que la commune entend s’ouvrir sur son temps… avec la volonté d’y préserver une qualité de vie dans laquelle la sérénité n’a d’égal que le développement harmonieux et équilibré des ses infrastructures, services et animations.

Il est loin le temps où Dancevoir s’appelait Dancevortum. Quand le village était traversé par la voie romaine reliant Langres à Orléans, ou qu’il   faisait parti de la généralité de Champagne, de l’élection de Langres, du baillage et de la prévôté de Chaumont. Loin aussi l’époque où François 1er permit aux habitants, à cause des guerres civiles, de s’entourer de murailles. Loin encore, cette année 1750 où l’on comptait 150 feux et 350 communiants a Dancevoir

 

            Développer un village

Aujourd’hui, la commune abrite 250 habitants une population « stable ». Mais l’objectif de la municipalité est de la développer. Pour cela, un projet de lotissements, voté par le conseil municipal, est en voie de réalisation.

Les élus ont élaboré et mis en place un programme de développement passant notamment, par la rénovation du bâtiment de la mairie (qui date de 1853) qui abrite l’école (qui fait partie d’un groupement pédagogique avec Latrecey), et qui possède aujourd’hui une superbe et très fonctionnelle salle informatique, deux logements de type 3 ont été réhabilités. Sur une parcelle jouxtant la mairie, une piste de roller, un terrain de basket et une salle dédiée aux jeunes ont été réalisés. Au plan scolaire les enfants bénéficient également des activités organisées par le CEL (Contrat Éducatif Local) dont c’est la troisième année de fonctionnement (tennis, théâtre, arts plastiques et informatique).

Par ailleurs, Dancevoir possède un patrimoine architectural particulièrement riche. Le promeneur pourra apprécier de nombreux vestiges de la Renaissance dont, notamment, les tours en façades qui abritent des escaliers tournants et qui se terminent souvent par un colombier. On peut également (re)découvrir la rue des lavoirs qui vient d’être éclairée, la halle couverte, le château, les sept calvaires et les ponts auxquelles on à récemment donné un nom (Pont du Soupir, de Saint-Rémy, Rouge, du Moulin…)

Économiquement, la commune a des activités relativement limitées (un garage, une entreprise de matériel agricole, un magasin multiservice et une auberge). Nombre d’habitants travaillent à l’extérieur, notamment à Chaumont et à Chateauvillain. C’est l’agriculture -dont une porcherie- qui prédomine.

D’autre part un revenu « intéressant » est tiré des 800 hectares de bois.